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Jardins de Versailles Bosquets actuels Bosquet de la Salle des marronniers

Bosquet de la Salle des marronniers

Ce bosquet succède à celui de la Salle des antiques ou Galerie d’eau.

En juillet 1704, selon le témoignage du marquis de Dangeau, l’aménagement sculpté du bosquet de la Salle des antiques fut profondément modifié11. Journal de Dangeau, 1684-1720, t. X, p. 70 et 73..

Le nouveau bosquet ne devait présenter que peu de points communs avec celui qui l’avait précédé. Son système hydraulique était désormais nettement simplifié, ses marqueteries de marbres polychromes avaient disparu, la part de sa composante sculptée avait été considérablement réduite.

Entre octobre 1704 et avril 1706, les comptes des Bâtiments du roi font surtout mention des travaux concernant les bancs, posés sur des consoles sculptées par Claude Bertin et les sculpteurs associés Louis Armand et Nicolas Monthéan22. Comptes des Bâtiments du Roi, 1664-1715, t. IV, col. 1048-1049 et 1158, et t. V, col. 15..

Le 21 février 1706, le marquis de Dangeau évoque dans son Journal la transformation du bosquet de la Salle des antiques, devenu Salle des marronniers : « Le roi […] se promena ici dans les jardins et vit de nouvelles statues qu’il a fait mettre au bosquet qu’on appelle la Galerie des antiques33. Journal de Dangeau, 1684-1720, t. XI, p. 40.. »

Les deux fontaines (inv. 1850.9368 et inv. 1850.9379) provenant du bosquet voisin de la Colonnade furent installées aux deux extrémités du bosquet de la Salle des marronniers en 1704-1705, date de l’ajout d’un vase en leur centre44. Grand état de la dépense ordinaire des Bâtiments du roi, 1704, fol. 282vo-283, no 24 et 26 ; Comptes des Bâtiments du Roi, 1716, fol. 135 (paiement se rapportant à l’année 1705)..

L’aspect général du bosquet de la Salle des marronniers est connu par une gravure de Jacques Rigaud (fig. 1), qui montre la perspective du bosquet vers l’ouest.

Jardins de Versailles - La Salle aux marronniers
fig. 1 - Jacques Rigaud, La Salle aux marronniers, vers 1730. Gravure. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, GR 150.39 © Château de Versailles, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Fouin

Sculptures provenant de l’ancien bosquet de la Salle des antiques

Seules quatre sculptures provenant de l’ancien bosquet de la Salle des antiques demeurèrent sur place pour orner le nouveau bosquet de la Salle des marronniers : la Muse (Vjs 812), Antinoüs du Belvédère (MR 76), Méléagre (MR 268) et la Femme drapée (MR 391). Deux d’entre elles furent même restaurées en 1711-1712 par Alexandre Rousseau, dit Rousseau de Corbeil55. Comptes des Bâtiments du Roi, 1664-1715, t. V, col. 590. Mémoire de sculpture par Rousseau, 1711-1712 : « Avoir osté un tenon à une figure de marbre dans la salle des Marronniers, avoir diminué la draperie et retravaillé, remis des doibts qui manquoient et rapporté plusieurs pièces tant à ladite figure qu’à la plinte et avoir remis des doibts à une auttre où j’ay employé huit journées et demye à 8 livres, 68 livres. ».

À l’instar des deux statues d’Antinoüs du Belvédère (MR 76) et de Méléagre (MR 268), qui ne bougèrent pas de leur position médiane, celle de l’entrée orientale, la statue de Muse (Vjs 812), fut maintenue sur place, mais installée au centre d’un petit bassin. La statue de Femme drapée (MR 391) fut transférée en face, à l’autre extrémité du bosquet, où elle fut elle aussi établie au centre d’un bassin circulaire doté d’une margelle de marbre de Languedoc, symétrique du premier. En 1716, les sculpteurs Jean François et Claude Poirier, ainsi que la veuve du sculpteur François Lespingola furent rétribués « pour 2 piédestaux en forme de vases qu’ils ont faits en marbre pour poser des figures dans les deux bouts de la Salle des marronniers du jardin de Versailles pendant 1705 » (inv. 1850.9368 et inv. 1850.9379)66. Comptes des Bâtiments du Roi, 1716, fol. 135-135v.. Ce nouvel état est représenté par le plan aquarellé du bosquet extrait du recueil de 1747 (fig. 2), de même que par deux dessins anonymes des fontaines des extrémités (fig. 3 et fig. 4). Ces derniers documents permettent de constater que les statues (Vjs 812 et MR 391) ont été disposées comme un ornement de fontaine, au-dessus des vasques et de leurs supports provenant du bosquet voisin de la Colonnade77. Avant 1705 en effet, trois accès supplémentaires à la Colonnade furent aménagés, entraînant la destruction de trois bassins : leurs vasques et les supports de deux de ces dernières furent réemployés au bosquet de la Salle des marronniers, pour orner les deux fontaines des extrémités..

Jardins de Versailles - Plan du bosquet de la Colonade et de la salle des maronniers
fig. 2 - Jacques-André Portail et son atelier, Plan du bosquet de la Colonade et de la salle des maronniers [sic], 1747. Dessin. Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Vms 25, pl. 25 © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux
Jardins de Versailles - Dessein de la fontaine d’un des bouts de la Gallerie du jardin de Versailles, en entrant du côté de l’Isle Royalle
fig. 3 - Agence des Bâtiments du roi, Dessein de la fontaine d’un des bouts de la Gallerie du jardin de Versailles, en entrant du côté de l’Isle Royalle, vers 1705. Dessin. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la Photographie, FT 4-VA-423 (2), microfilm H 186581 © Bibliothèque nationale de France
Jardins de Versailles - Dessein de la fontaine d’un des bouts de la Gallerie du jardin de Versailles, en entrant du côté d’Apollon
fig. 4 - Agence des Bâtiments du roi, Dessein de la fontaine d’un des bouts de la Gallerie du jardin de Versailles, en entrant du côté d’Apollon, vers 1705. Dessin. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la Photographie, FT 4-VA-423 (2), microfilm H 186582 © Bibliothèque nationale de France

Attestées dans la Salle des marronniers par les inventaires de 1707 et de 1722, tout comme par la liste de 1750 et par les guides de Versailles, notamment celui de Jean-Aymar Piganiol de La Force, les quatre sculptures de la Salle des antiques restèrent ensemble sur place jusqu’à la Révolution. Le 19 juillet 1797 et le 6 décembre 1799, les membres du conseil d’administration du Musée central des arts à Paris établirent la liste des œuvres antiques alors encore à Versailles et susceptibles de venir enrichir les collections du Louvre. Les « deux figures de muses drapées » (Vjs 812 et MR 391) et la statue de Méléagre (MR 268), dont au moins le torse était réputé antique, furent ainsi pressenties88. Procès-verbaux du Conseil d’administration du Musée central des arts, janvier 1797-juin 1798, p. 115-117 (séance du 19 juillet 1797), à la p. 116 ; Procès-verbaux du conseil d’administration du Musée central des arts, juin 1798-septembre 1800, p. 242-245 (séance du 6 décembre 1799), à la p. 244..
Il semble que seule une Muse (Vjs 812) ait réellement quitté Versailles, probablement en décembre 1799, l’autre (MR 391) réapparaissant sous la Restauration au pourtour du bassin du Miroir99. Pinatel, 1963, p. 156-159..
Le socle de la statue d’Antinoüs du Belvédère (MR 76) ne figure pas dans la liste des socles vacants dressée en octobre 19201010. Recension des piédestaux vacants des jardins de Versailles, octobre 1920.. Le guide de Gaspard Brunet, publié en 1925, indique que les œuvres placées dans la partie sud du bosquet, dont Antinoüs, ont « disparu momentanément1111. Brunet, 1925, p. 47. ». En 1926, l’œuvre est mentionnée dans le « magasin du service d’architecture1212. Registre de mouvements d’œuvres au musée de Versailles, 1923-1931, p. 106-108, 5 juillet 1926. ». Curieusement, elle n’est plus localisée aujourd’hui. Elle a été remplacée par une autre statue d’Antinoüs du Belvédère (MR 1891), provenant de Saint-Cloud et mise en place en 1996.
Actuellement, seule la statue de Méléagre (MR 268) est encore à son emplacement de 1681.

Bustes

Les sculptures de la Salle des antiques furent remplacées par un ensemble de huit bustes de provenance inconnue, publiés à partir de l’édition de 1707 du guide de Piganiol de La Force et énumérés dans l’ordre suivant1313. Piganiol de La Force, 1707, p. 305-306. : Hercule (MR 2456), Déjanire (Vjs 1031), Alexandre (MR 2200), Cléopâtre (MR 2356), Jules César (Vjs 786), Numa Pompilius (Vjs 1034), Marc Aurèle (MR 2479) et Lucius Verus (Vjs 1033).

Jardins de Versailles - Plan du bosquet de la Colonade et de la Gallerie des maroniers
fig. 5 - Pierre Lepautre, Plan du bosquet de la Colonade et de la Gallerie des maroniers [sic], 1711. Dessin. Saint-Pétersbourg, Russian Academy of Sciences Library, collection of Peter I, section B, no 112, fol. 24v-25 © RASL

Grâce au plan (fig. 5) du recueil de Pierre Lepautre daté de 1711, il est possible de connaître précisément leurs emplacements respectifs : les bustes d’Hercule et de Déjanire formaient une paire dans la partie sud-est du bosquet, ceux de Marc Aurèle et de Lucius Verus dans la partie sud-ouest, ceux d’Alexandre et de Cléopâtre dans la partie nord-est, ceux de Numa et de César dans la partie nord-ouest.

L’inventaire de 1722 décrit quatre bustes d’hommes – Numa Pompilius (Vjs 1034), Lucius Verus (Vjs 1033), Jules César (Vjs 786) et Marc Aurèle (MR 2479) –, celui d’Alexandre (MR 2200), celui de Cléopâtre (MR 2356), celui d’Hercule (MR 2456), ainsi qu’un buste de femme – Déjanire (Vjs 1031)1414. Inventaire des sculptures, 1722, p. 118-120..

Le plan gravé en 1714 par Jean Raymond d’après Dominique Girard et celui de l’abbé Jean Delagrive en 1746 sont plutôt confus sur la disposition des bustes. On peut simplement conclure que ceux de Lucius Verus (Vjs 1033) et de Marc Aurèle (MR 2479) ont permuté avec ceux de Numa (Vjs 1034) et de César (Vjs 786). Ce nouvel état est en effet confirmé par les plans de Jean-André Hervet de 1768 et de Contant de La Motte de 1783.

Les huit bustes de la Salle des marronniers furent placés sur des gaines de marbre de Rance hautes de quatre pieds un demi-pouce et provenant des jardins de Marly1515. Benech, Castelluccio, Mabille, 1998, « Fontaine d’Amphitrite », pl. 9 et p. 223..

En l’an X (septembre 1801-septembre 1802), la Notice des tableaux, statues, vases, bustes, etc., composant le musée spécial de l’École française précise l’ordre suivant1616. Notice du Musée spécial, [1801-1802], p. 123. : Hercule, Déjanire, Numa et César d’un côté, Lucius Verus, Marc Aurèle, Alexandre et Cléopâtre de l’autre. Cette disposition est conforme à celle précisée par les plans de 1768 et de 1783. Au regard du plan du recueil de Lepautre, les bustes d’Hercule et de Déjanire ont permuté.

Cet état est encore confirmé en 1804 par le Cicerone de Versailles, qui indique l’ordre suivant1717. Duchesne, 1804, p. 76. : du côté sud (celui de la statue d’Antinoüs), les bustes d’Hercule, Déjanire, Numa et César ; du côté nord (celui de la statue de Méléagre), les bustes de Lucius Verus, Marc Aurèle, Cléopâtre et Alexandre.

En 1813, le Cicerone de Versailles indique l’ordre suivant1818. Duchesne, 1813, p. 102. : du côté sud (celui de la statue d’Antinoüs), les bustes d’Hercule, Numa, César et Lucius Verus ; du côté nord (celui de la statue de Méléagre), les bustes de Déjanire, Marc Aurèle, Cléopâtre et Alexandre.

Dans une lettre d’octobre 1813 adressée à Édouard Mounier, secrétaire du Cabinet de l’empereur, l’architecte Alexandre Dufour rapporte le souhait de Simon de Cubières, conservateur des sculptures des jardins de Versailles, de transférer quatre bustes du bosquet de la Salle des marronniers à l’Amphithéâtre de Trianon1919. Lettre de Dufour à Mounier du 23 octobre 1813.. Les bustes versaillais étaient en effet estimés de meilleure qualité et de dimensions plus intéressantes que ceux de Trianon. En décembre, la réponse d’Agathon-Jean-François Fain, successeur de Mounier, fut positive2020. Lettre de Fain à Dufour du 20 décembre 1813..

Au moins sept bustes quittèrent le bosquet de la Salle des marronniers entre 1813 et 1815. Le Cicerone de Versailles de 1815 comporte en effet la liste suivante2121. Duchesne, 1815, p. 123. : du côté sud, les bustes d’un Faune, d’Othon, d’Alexandre et d’Apollon ; du côté nord, les bustes d’Hannibal, d’Octavien, de Septime Sévère et d’un Faune.

Les bustes de César (Vjs 786), de Cléopâtre (MR 2356), de Déjanire (Vjs 1031), d’Hercule (MR 2456), de Lucius Verus (Vjs 1033), de Marc Aurèle (MR 2479) et de Numa (Vjs 1034) ont donc quitté le bosquet de la Salle des marronniers entre 1813 et 1815. Après restauration, le buste de Marc Aurèle fut remis en place en 1820, date de l’intervention du sculpteur Jean-François Lorta, ou en 1821, date de l’édition du Cicerone qui le mentionne en place2222. Proposition de paiement à Lorta pour restaurations faites entre janvier et mars 1820 ; Duchesne, 1821, p. 102..

Grâce aux descriptifs donnés par l’inventaire de 1722, Cléopâtre (MR 2356 ; MV 8000) et Hercule (MR 2456 ; MV 7509) ont pu être récemment identifiés dans les réserves de sculpture du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

En revanche, les bustes de César (Vjs 786), de Déjanire (Vjs 1031), de Lucius Verus (Vjs 1033) et de Numa (Vjs 1034) ne sont plus localisés.

Le recueil de Michel-Antoine Garreau de 1816 permet de connaître la disposition et l’aspect des bustes2323. Garreau, 1816, p. 260-277. : du côté sud, à partir de l’est, un Faune (MR 2408 ; MV 8621), Septime Sévère (MR 2623), Octavien (MR 2500) et Hannibal (MR 2206) ; du côté nord, à partir de l’est : Apollon (MR 2594), Alexandre (MR 406), Othon (MR 2501) et un Faune (MR 2624 ; MV 9101).

Attesté par le relevé de Garreau, le buste actuel d’Alexandre correspond au MR 406. Il ne peut être confondu avec le buste d’Alexandre décrit dans le bosquet en 1722, qui correspond au MR 2200 et qui a récemment été identifié dans les réserves du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Alexandre (MV 7065). Le remplacement du premier Alexandre (MR 2200) par le second (MR 406) date probablement des années 1813-1815.

L’ensemble des bustes de la Salle des marronniers a donc été renouvelé entre 1813 et 1815.

L’état de la Salle des marronniers décrit en 1815 est confirmé par l’inventaire datable de 1819, qui donne la liste suivante2424. Inventaire des sculptures des jardins de Versailles, [1819]. : Faune, Septime Sévère, Octavien, Hannibal, Faune, Othon, Alexandre et Apollon.

En 1821, le Cicerone de Versailles donne la liste suivante2525. Duchesne, 1821, p. 102. : du côté sud (« à gauche »), les bustes de Marc Aurèle, d’Othon, d’Alexandre le Grand et d’Apollon ; du côté nord (« à droite »), ceux d’Hannibal, d’Octavien, de Septime Sévère et d’Antonin le Pieux. La situation décrite en 1821 correspond à ce que montre le plan publié la même année par Charles Picquet. Il s’agit de l’état actuel.

Les deux bustes de Faune (MR 2408 et MR 2624) ont donc quitté le bosquet entre 1819 et 1821.
Après un passage en réserve, où il est attesté par l’inventaire de 1850, le premier buste de Faune (MR 2408 ; MV 8621) a été installé contre la façade septentrionale de Trianon-sous-Bois, où il est mentionné par le catalogue d’Eudore Soulié en 1852. Il est aujourd’hui présenté à l’intérieur du château, au bas de l’escalier de la Reine.
Le second buste de Faune (MR 2624 ; MV 9101) fut également mis en réserve. Il en sortit en 1904 pour être disposé contre la façade méridionale de la laiterie du hameau de la Reine. Toujours à cet emplacement, il est désormais connu comme un buste de Silène.

En définitive, seul le buste Marc Aurèle (MR 2479), encore présent dans le bosquet (mais pas à son emplacement d’origine), est issu de l’ensemble mis en place au début du xviiie siècle.

Le buste d’Octavien signalé à partir de 1815 est en fait un buste d’Hannibal, dit à tort Octavien (MR 2500).

Le buste d’Antonin le Pieux mentionné à partir de 1821 est en fait un buste d’Hadrien, dit à tort Antonin le Pieux (MR 2207).

Au moins neuf des bustes mis en place après 1813 provenaient de la façade du château de Bellevue et, antérieurement, des magasins de Versailles. Ils figurent sur un « État des dix-huit bustes de marbre blanc, sans numéro, du magasin de Versailles, représentants différentes figures destinées pour le château de Bellevue2626. État des bustes destinés pour le château de Bellevue, 20 mars 1750. ». Il s’agit des bustes d’Alexandre (MR 406), d’Hadrien, dit à tort Antonin (MR 2207), d’Othon (MR 2501), d’Apollon (MR 2594), d’Hannibal (MR 2206), d’Octavien (MR 2500), de Septime Sévère (MR 2623), du buste de Faune (MR 2408 ; MV 8621) et du buste de Silène, alors dénommé « Satire » (MR 2624 ; MV 9101).

1. Journal de Dangeau, 1684-1720, t. X, p. 70 et 73.
2. Comptes des Bâtiments du Roi, 1664-1715, t. IV, col. 1048-1049 et 1158, et t. V, col. 15.
3. Journal de Dangeau, 1684-1720, t. XI, p. 40.
4. Grand état de la dépense ordinaire des Bâtiments du roi, 1704, fol. 282vo-283, no 24 et 26 ; Comptes des Bâtiments du Roi, 1716, fol. 135 (paiement se rapportant à l’année 1705).
5. Comptes des Bâtiments du Roi, 1664-1715, t. V, col. 590. Mémoire de sculpture par Rousseau, 1711-1712 : « Avoir osté un tenon à une figure de marbre dans la salle des Marronniers, avoir diminué la draperie et retravaillé, remis des doibts qui manquoient et rapporté plusieurs pièces tant à ladite figure qu’à la plinte et avoir remis des doibts à une auttre où j’ay employé huit journées et demye à 8 livres, 68 livres. »
6. Comptes des Bâtiments du Roi, 1716, fol. 135-135v.
7. Avant 1705 en effet, trois accès supplémentaires à la Colonnade furent aménagés, entraînant la destruction de trois bassins : leurs vasques et les supports de deux de ces dernières furent réemployés au bosquet de la Salle des marronniers, pour orner les deux fontaines des extrémités.
8. Procès-verbaux du Conseil d’administration du Musée central des arts, janvier 1797-juin 1798, p. 115-117 (séance du 19 juillet 1797), à la p. 116 ; Procès-verbaux du conseil d’administration du Musée central des arts, juin 1798-septembre 1800, p. 242-245 (séance du 6 décembre 1799), à la p. 244.
9. Pinatel, 1963, p. 156-159.
10. Recension des piédestaux vacants des jardins de Versailles, octobre 1920.
11. Brunet, 1925, p. 47.
12. Registre de mouvements d’œuvres au musée de Versailles, 1923-1931, p. 106-108, 5 juillet 1926.
13. Piganiol de La Force, 1707, p. 305-306.
14. Inventaire des sculptures, 1722, p. 118-120.
15. Benech, Castelluccio, Mabille, 1998, « Fontaine d’Amphitrite », pl. 9 et p. 223.
16. Notice du Musée spécial, [1801-1802], p. 123.
17. Duchesne, 1804, p. 76.
18. Duchesne, 1813, p. 102.
19. Lettre de Dufour à Mounier du 23 octobre 1813.
20. Lettre de Fain à Dufour du 20 décembre 1813.
21. Duchesne, 1815, p. 123.
22. Proposition de paiement à Lorta pour restaurations faites entre janvier et mars 1820 ; Duchesne, 1821, p. 102.
23. Garreau, 1816, p. 260-277.
24. Inventaire des sculptures des jardins de Versailles, [1819].
25. Duchesne, 1821, p. 102.
26. État des bustes destinés pour le château de Bellevue, 20 mars 1750.