Vénus sortant du bain

Statue antique

Inventaire de 1707 : « Une statue antique, de marbre blanc, représentant une Vénus sortant du bain, le corps couvert d’une draperie légère et le bras droit levé par-dessus l’espaulle, dont elle tient un bout de son manteau qui tombe tout le long du dos et pend sur son bras gauche, qu’elle lève à demi, ayant trois roses dans sa main. Cette figure a, de hauteur, cinq pieds trois pouces. Le col, le petit doigt de la main droite et le bout du manteau sont cassez. La main gauche est raportée et plusieurs endroits du manteau sont cassez et mutilez ».

Inventaire de 1722 : « Une figure en pied, antique, ayant la mamelle gauche découverte. Une chemise, qui approche le nud, luy couvre le reste du corps jusqu’en bas et une partie du bras gauche, dont la main qui tient des roses est restaurée. De la main droite, à laquelle il manque deux doigts, elle tient un morceau de draperie en forme de manteau. Le col a été cassé en deux endroits. Du dessus de la plinte au sommet de la tête, 4 pieds 11 pouces. Sa plinte naturelle est circulaire. Elle représente une Vénus sortant du bain ».

Offerte en novembre 1665 à Louis XIV par le cardinal Virginio Orsini.
Représentée en 1678 par Étienne Baudet au palais des Tuileries.
Attestée à partir de 1686 au pourtour du bassin du Miroir.
Transférée au Louvre, vraisemblablement en 1798.
Attestée en 1806 dans la salle des Saisons.
Aujourd’hui conservée au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre.

Col, auriculaire de la main droite et parties du manteau signalés cassés par l’inventaire de 1707 et main gauche rapportée.
Col signalé cassé par l’inventaire de 1722 et main gauche restaurée ; deux doigts de la main droite manquants en 1722 et 1750.
Col et une partie de la draperie mentionnés en 1750 à mastiquer.

Copie d’un original grec disparu attribué au sculpteur athénien Callimaque.
Identifiée par Jean-Luc Martinez avec la Vénus Genitrix dite de Naples-Fréjus conservée au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre.
Réputée de marbre de Paros par l’inventaire de 1810 et l’inventaire des Musées royaux.

Inventaire des sculptures des jardins de Versailles, 1686, p. 86, n^o 119 (Femme ; attr. à Baccio Bandinelli).
Inventaire des sculptures des jardins de Versailles, 1^er janvier 1694, n^o 114.
Description des jardins de Versailles par Jourdain, janvier 1695, fol. 37v^o.
Description des sculptures des jardins de Versailles, [juin 1698-avril 1699], p. 124-125 (Femme ; attr. à Baccio Bandinelli).
Explication du sujet des sculptures des bosquets de Versailles, [1699-1700], fol. 16.
Inventaire des sculptures, 1707, p. 149-150.
Inventaire des sculptures, 1722, p. 122.
État des marbres des jardins de Versailles, 16 septembre 1750.
Description par Durameau, 1787, p. 138 (retirée).
Liste des sculptures disparues des jardins de Versailles à remplacer, 3 septembre 1810.
Inventaire du musée Napoléon, 1810, t. V, p. 77.
Garreau, 1816, p. 281 (retirée).

Baudet, 1678.
Agence des Bâtiments du roi (fonds Robert de Cotte), vers 1700, n^o 1969a (microfilm F 001702) « Unne vestalle qui est figurre entique [sic] ».
Fonbonne, d’après Delamonce, 1714-1715, lettre B « Vénus sortant du bain ».
Piroli, 1804-1806, t. I, 1804, pl. 61.
Bouillon, 1810-1821, t. I, 1810, pl. [13] (Vénus Génitrix).
Clarac, 1826-1853, t. III, 1832-1834, pl. 339, n^o 1449 (Vénus Génitrix).

Piganiol de La Force, 1701, p. 287.
Dezallier d’Argenville, 1755, p. 96.
Piganiol de La Force, 1764, t. II, p. 158.
Dezallier d’Argenville, 1779, p. 116.
Almanach de Versailles, 1789, p. 54.
Almanach de Versailles, 1797, p. 17.
Petit-Radel, Schweighaeuser, 1804-1806, t. I, 1804, p. 143-144 (Vénus Génitrix).
Bins de Saint-Victor, 1810-1821, t. I, 1810, p. [57-58] (Vénus Genitrix).
Clarac, 1841-1853, t. IV, 1850, p. 140, n^o 1449 (Vénus Génitrix).
Michon, 1899, p. 80-84.
Pinatel, 1963, p. 41, 62, 211 et 222-223.
Les antiques du Louvre, 2004, p. 96-98, fig. 93 (J.-L. Martinez).
Martinez, 2004, p. 184, n^o 318.
Cat. exp. Versailles et l’Antique, 2012, p. 30 (A. Maral), 52 (J.-L. Martinez) et 79-80 (C. Piccinelli-Dassaud).