CléopâtreItalie-xviie siècle
Cléopâtre
Statue
MR Sup. 6
Auteur : Italie-xviie siècle
xviie siècle
Marbre
H. 173 ; L. 47 ; P. 38 cm.
Œuvre conservée ailleurs qu’à Versailles
Paris, musée du Louvre, département des Sculptures (dépôt des musée et domaine nationaux
du château de Fontainebleau)
Inventaire de 1686 : « Cléopâte est une figure de femme regardant à gauche, tenant un serpent qui luy picque la mamelle. De 5 pieds 4 pouces de haut. Et un vaze auprès d’elle. Faite de Bache Vandinelle ».
Inventaire de 1707 : « Une statue de marbre blanc, en pied, représentant Cléopâtre, nue, tenant de la main gauche un serpent qui la pique au sein et ayant le bras droit baissé le long du corps, dont elle tient dans sa main une draperie qui tombe sur une urne à ses pieds. Elle a, de hauteur, cinq pieds trois pouces. La teste est raportée ; le doigt de la main droite et de la gauche, avec le bout du serpent, sont cassez. Faite par Daniel d’Avolter ».
Inventaire de 1722 : « Une figure de femme nue, en pied, représentant Cléopâtre, posant sur la jambe droite, regardant en haut. Elle tient de la main droite, qu’elle a baissée, un morceau de linge qui couvre un petit vase à côté d’elle et, de la gauche, un serpent qui lui mord le sein. La tête a un joint au col. Du dessus de la plinte au sommet de la tête, 5 pieds 2 pouces ».
Paiement le 9 avril 1684 à Galand (peut-être Antoine Galland, antiquaire du roi) « pour une figure de marbre blanc représentant Cléopastre, qu’il a livrée pour le service de S.M. ».
Dans les collections royales en 1636, année où l’œuvre fut copiée par le sculpteur
Hubert Lesueur pour Charles Ier d’Angleterre.
Peut-être la Cléopâtre mentionnée par les sources comptables, livrée au plus tard en avril 1684.
Inventoriée en 1686 entre le bassin d’Apollon et le Grand Canal, où elle est située
précisément côté nord, sur le sixième et dernier piédestal à l’ouest, par le plan
correspondant à l’inventaire de 1686.
Retirée entre 1686 et 1694, l’inventaire dressé le 1er janvier 1694 n’attestant plus l’œuvre.
Inventoriée en juillet 1695 dans les jardins de Marly, dans le bosquet de Marly,
comme provenant du magasin de Versailles.
Inventoriée de 1707 à 1722 en magasin à Marly.
Inventoriée en 1733 dans les jardins de Marly, dans l’Appartement vert du côté de
Marly.
Inventoriée en décembre 1793, au même emplacement, en vue de son transfert à Paris.
Pressentie pour être placée au jardin des Tuileries.
Attestée en 1832, parmi les sculptures antiques, au château de Fontainebleau, dans
la Grande galerie, par l’inventaire supplémentaire des Musées royaux et estimée « très
mauvaise ».
Disposée ensuite dans les jardins du château de Fontainebleau.
Brisée lors de la tempête du 26 décembre 1999.
Déposée le 12 janvier 2000 au département des Sculptures du musée du Louvre.
Tête signalée rapportée par l’inventaire de 1707 et un doigt de chaque main et extrémité
du serpent cassés.
Un doigt de la main droite, index de la main gauche, moitié d’un orteil du pied gauche
mentionnés en 1788 à refaire.
Œuvre inspirée d’une gravure d’Agostino Veneziano d’après Baccio Bandinelli.
Comptes des Bâtiments du roi, 1664-1715, II, 464.
Inventaire des sculptures des jardins de Versailles, 1686, p. 82, no 75 (attr. à Bandinelli).
Inventaire des sculptures des jardins de Marly, 15 juillet 1695, (attr. à Bandinelli).
Inventaire des sculptures, 1707, p. 156-157 (attr. à Volterra).
Inventaire des magasins de Marly, 1er juin 1708, p. 177.
Inventaire des magasins de Marly, 1er janvier 1716, p. 108, no 23.
Inventaire des sculptures, 1722, p. 301-302.
Inventaire des sculptures de Marly, 1er avril 1733.
État des restaurations à faire aux sculptures de Marly par Dupré en 1788, fol. 4.
Inventaire des sculptures de Marly, 1er décembre 1793, no 44 (réputée d’après l’antique).
Liste des œuvres pressenties pour orner le jardin des Tuileries, [1er décembre 1793], fol. 17vo, no 44 (réputée d’après l’antique).
Agence des Bâtiments du roi, [1686], « Plan du bassin d’Apollon et teste du Canal », no 75.
Delagrive, 1753-1, Salles vertes inférieures, no 32.
Davent, d’après Veneziano, vers 1540-1545.
Thomassin, 1694, pl. 29 (Cléopâtre, antique).
Agence des Bâtiments du roi (fonds Robert de Cotte), vers 1700, no 1969b (microfilm F 001703).
Clarac, 1826-1853, t. V, 1839-1841, pl. 912, no 2322 A.
Piganiol de La Force, 1701, p. 392 (attr. à Bandinelli).
Dezallier d’Argenville, 1755, p. 146.
Thiéry, 1788, t. II, p. 454.
Almanach de Versailles, 1789, p. 77.
Clarac, 1841-1853, t. V, 1851, p. 192, no 2322 A.
Rosasco, 1980, p. 483-485, no 5.
Bresc-Bautier, 1996, p. 71-72.
Les antiques du Louvre, 2004, p. 69 (G. Bresc-Bautier).
Louvre, 2006, p. 257.
Susini, 2007, p. 64-68 (Confusion avec la Cléopâtre MR 132).
Maral, 2013, p. 281.
Cat. exp. Baccio Bandinelli, 2014, p. 287 (texte de Geneviève Bresc-Bautier).
Bresc-Bautier, 2019, p. 17, 23, 82, 99, 101, 107 et p. 116-118, cat. 3.
Index iconographique :
Cléopâtre ; Serpent
Cette sculpture appartient à l’ensemble :
Allées d’Apollon au Grand Canal
Étapes de publication :
2022-11-28, mise à jour de la notice par Alexandre Maral et Cyril Pasquier
2021-07-21, publication initiale de la notice rédigée par Alexandre Maral et Cyril Pasquier
Pour citer cet article :
Alexandre Maral et Cyril Pasquier, Cléopâtre, dans Catalogue des sculptures des jardins de Versailles, mis en ligne le 2022-11-28
https://sculptures-jardins.chateauversailles.fr/notice/notice.php?id=572