Bacchus Médicis

Simon Hurtrelle (1648-1724)

Inventaire de 1707 : « Une statue en pied, de marbre blanc, représentant Baccus nud, ayant le bras droit levé par-dessus la teste dont il tient une grappe de raisin et, du bras gauche, soutenant une peau attachée à son col et remplie de raisins. Au bas est un léopard ouvrant la gueule et, à côté, un tronc d’arbre entouré d’un cept de vignes. Cette figure est d’environ cinq pieds. Copié d’après l’antique par [blanc] ».

Inventaire de 1722 : « Une figure de Bacchus tenant de sa main droite, qu’il a levée, une grappe de raisin et, de la gauche, une peau de bouc dans laquelle il y a quantité de raisin et de fruits. Une branche de vigne circule autour du tronc qui le soutient, à côté duquel est une panthère ayant la patte droite levée. Du dessus de la plinte au sommet de la tête, 5 pieds 2 pouces. Copie d’après l’antique ».

Mentionné en cours d’exécution par une lettre de Colbert à Charles Errard du 17 novembre 1679.
Attesté en 1681 au bosquet de la Salle des antiques.
Retiré entre 1686 et 1694, l’inventaire de cette année signalant à sa place une Vénus Médicis (Vjs 1093).
Inventorié en 1695 et 1707 dans les jardins de Marly, sur le parterre de la fontaine des Quatre-Gerbes.
Inventorié en 1722 au « berceau de l’allée des Portiques en dômes », niche de charmille à l’extrémité septentrionale de l’allée des Portiques, du côté de Marly.
Attesté jusqu’en 1779, au même emplacement.
Envoyé à Rambouillet où il est attesté en février 1808 et novembre 1813 dans le jardin anglais, « près l’hermitage ».
Déposé au cours du xx^e siècle, à une date inconnue, postérieure à 1909.
Retrouvé en 2007 dans une réserve à Rambouillet, en très mauvais état et fragmentaire.
Transféré en 2013 au musée du Louvre, où il est depuis conservé au département des Sculptures.

Peut-être le Bacchus dont un doigt et une partie de la main gauche, un gros orteil et morceau d’un autre orteil sont signalés en 1788 à rapporter.
Bras droit et nez manquants sur la photographie publiée en 1909 par Henri Longnon.

Attesté par erreur jusqu’en 1764 par le guide de Piganiol de la Force à son emplacement de 1707.
Inventorié en novembre 1813 à Rambouillet avec une hauteur de 159 cm : le bras droit, levé par-dessus la tête, était probablement déjà manquant ou n’a pas été pris en compte dans la mesure de la hauteur.
Considéré comme non localisé par Betsy Rosasco et François Souchal.
Identifié par Geneviève Bresc-Bautier avec l’œuvre inventoriée au parc de Rambouillet par l’inventaire des Musées royaux.

Lettres, instructions et mémoires de Colbert, 1658-1683, t. V, p. 408-409, n^o 169 (Lettre à Charles Errard du 17 novembre 1679).
Inventaire des sculptures des jardins de Versailles, 1686, p. 82, n^o 78.
Inventaire des sculptures des jardins de Marly, 15 juillet 1695, (Un Faune).
Inventaire des papiers des Bâtiments du roi, vers 1720, « État des figures […] posez dans les jardins de Marly », 1^er avril 1698, p. 344 (Faune).
Inventaire des sculptures, 1707, p. 361.
Inventaire des sculptures, 1722, p. 177.
État des restaurations à faire aux sculptures en marbre de Marly en 1788.
Liste des objets d’art destinés aux jardins du palais de Rambouillet, 13 février 1808, (Jeune faune).
Inventaire des sculptures du palais de Rambouillet, 17 novembre 1813, n^o 28.

Combes, 1681, p. 106.
Piganiol de La Force, 1701, p. 380.
Piganiol de La Force, 1707, p. 405.
Dezallier d’Argenville, 1755, p. 142.
Piganiol de La Force, 1764, t. II, p. 279.
Dezallier d’Argenville, 1779, p. 171.
Longnon, 1909, p. 32-35 (repr. ; Jeune bacchant).
Pinatel, 1963, p. 32-35.
Souchal, 1977-1993, t. IV, 1993, p. 123-124, n^o 4bis.
Rosasco, 1980, p. 471-472, n^o 17.
Cat. exp. Versailles et l’Antique, 2012, p. 157 (G. Bresc-Bautier).
Maral, 2014, p. 140-145 et cat. n^o 24, p. 152.
Bresc-Bautier, 2019, p. 17, 20, 66, 93, 97, 98, 99, 103 et p. 287-289, cat. 75.