HerculeStatue réputée antique
Inventaire de 1707 : « Une statue antique, de marbre blanc, représentant un Hercule nud, en pied. Il a le bras droit à demy baissé, duquel il tient une massue, et le gauche, à demi levé, soutenant sa peau de lyon qui pend sur un tronc d’arbre et ayant, dans la main gauche, les trois pommes des Hespérides. Cette statue a, de hauteur, sept pieds. La teste a été cassée au travers des deux yeux et au col; les deux bras au-dessous des espaules, les deux poignets, la cuisse et la jambe droite, en deux endroits, et la peau de lion, au défaut du bras, ont été pareillement cassez. Les doigts de la main gauche sont raportez ».
Inventaire de 1722 : « Une figure d’Hercule, en pied, posant sur la jambe gauche, dont la main gauche, de laquelle il tient trois pommes, et une peau de lion, qu’il a sur le bras, sont restaurées. Le front jusqu’aux yeux est antique, ainsi que le corps jusqu’au milieu de la cuisse gauche et du genou droit. Le bras droit, dont il tient une massue, est moderne depuis le défaut de l’épaule. Elle a, du dessus de la plinte au sommet de la tête, 7 pieds ».
Inventorié en 1686 au pourtour du bassin de Neptune, où il est situé sur le piédestal
à l’ouest par le plan correspondant à l’inventaire de 1686, à l’emplacement ensuite
occupé par la Cérès Mattei, dite aussi Faustine (MR 1859).
Attesté en 1694 à la « teste du Canal », c’est-à-dire sur la demi-lune d’entrée du
Grand Canal.
Décrit à partir de 1695 au sud de la demi-lune puis, dès 1707, sur l’allée sud d’Apollon
au Grand Canal.
Choisi pour le musée du Louvre par décision du 19 juillet 1797.
Transféré le 15 février 1800 au musée du Louvre.
Installé, selon l’édition de 1804 du Cicerone, au « péristyle des Tuileries », c’est-à-dire sur la façade du palais côté jardin,
aux portiques.
Peut-être l’Hercule tenant sa massue de la main droite inventorié sous le numéro 217 au château de Saint-Cloud par l’inventaire des Musées
royaux, avec une hauteur de 247 cm.
Aujourd’hui non localisé.
Tête, au niveau des yeux et du col, bras, poignets, jambe droite et peau de lion signalés
cassés par l’inventaire de 1707 et doigts de la main gauche rapportés.
Main gauche et peau de lion signalées restaurées par l’inventaire de 1722 ; front
et corps, jusqu’au milieu de la cuisse gauche et du genou droit, réputés antiques
et bras droit moderne.
Peut-être la troisième figure, située sur les allées d’Apollon au Grand Canal, à
laquelle Jean Hardy a ajouté une feuille de vigne en plâtre en 1723.
Quatre doigts de la main gauche, une partie du bras droit et poignet signalés manquants
en 1750.
Doigts de la main gauche, extrémité de la massue et feuille pour cacher le sexe mentionnés
à refaire par Nicolas-François Dupré en 1785-1786.
Œuvre décrite comme « une statue antique très mutilée et très restaurée représentant
un Hercule jeune » par le procès-verbal du 17 février 1800.
Non mentionné en 1764 par Jean-Aymar Piganiol de la Force, certainement par oubli.
Inventaire des sculptures des jardins de Versailles, 1686, p. 98, no 164.
Inventaire des sculptures des jardins de Versailles, 1er janvier 1694, no 108.
Description des jardins de Versailles par Jourdain, janvier 1695, fol. 11.
Description des sculptures des jardins de Versailles, septembre 1697, fol. 127ro.
Description des sculptures des jardins de Versailles, [juin 1698-avril 1699], p. 77.
Description des sculptures des jardins de Versailles, [1699-1702], fol. 35.
Inventaire des sculptures, 1707, p. 80-81.
Inventaire des sculptures, 1722, p. 72-73.
Mémoire de sculpture par Hardy, 1723.
État des marbres des jardins de Versailles, 16 septembre 1750.
État des restaurations à faire aux sculptures en marbre des jardins de Versailles
et Trianon par Dupré en 1785-1786.
Description par Durameau, 1787, p. 126 (Brutus).
Procès-verbaux du conseil d’administration du Musée central des arts, janvier 1797-juin
1798, p. 115-117 (séance du 19 juillet 1797), à la p. 116 (Hercule jeune dont le torse est
antique).
Procès-verbaux du conseil d’administration du Musée central des arts, juin 1798-septembre
1800, p. 229-230 (séance du 16 novembre 1799), à la p. 229, p. 240-242 (séance du 29 novembre
1799), à la p. 240, p. 242-245 (séance du 6 décembre 1799), à la p. 244 (Hercule jeune
dont le torse est antique), et p. 278 (séance du 17 février 1800).
Liste des sculptures disparues des jardins de Versailles à remplacer, 3 septembre
1810.
Garreau, 1816, p. 189.
Agence des Bâtiments du roi, [1686], « Bassin de Neptune », no 164.
Lepautre, 1711, fol. 26vo-27 « Plan du bassin d’Apollon et de la teste du Canal », no 14.
Raymond, d’après Girard, 1714, no 122.
Delagrive, 1753, Bassin d’Apollon, no 20.
Contant de La Motte, 1783, Bassin d’Apollon, no 7.
Piganiol de La Force, 1701, p. 214.
Dezallier d’Argenville, 1755, p. 93.
Dezallier d’Argenville, 1779, p. 113.
Almanach de Versailles, 1789, p. 52.
Almanach de Versailles, 1797, p. 16.
Almanach de Versailles, 1800, p. 39.
Duchesne, 1804, p. 71-72 (retiré).
Pinatel, 1963, p. 28 et 218-219.
Index iconographique :
Hercule ; Lion de Némée (peau)
Cette sculpture appartient aux ensembles :
Bassin de Neptune
Allées d’Apollon au Grand Canal
Étapes de publication :
2021-07-21, publication initiale de la notice rédigée par Alexandre Maral et Cyril Pasquier
Pour citer cet article :
Alexandre Maral et Cyril Pasquier, Hercule, dans Catalogue des sculptures des jardins de Versailles, mis en ligne le 2021-07-21
https://sculptures-jardins.chateauversailles.fr/notice/notice.php?id=806