Bacchus

Soulié, 1855 : « Bacchus. Statue antique en marbre. Il est appuyé sur un tronc d’arbre et tient une coupe ».

Statue représentant un homme nu qui regarde à droite et pose sur sa jambe droite. à côté de cette jambe se trouve un tronc d’arbre qui monte au niveau de sa hanche. Il a les cheveux ceints d’un bandeau et a sur ses tempes, dissimulant ses oreilles, des grappes de raisins.

Mis à la disposition de Léon de Laborde en mars 1851 par Adrien de Longpérier, conservateur des Antiques et des Sculptures au musée du Louvre, en remplacement de l’Orphée (MR 1858) de Pierre Franqueville.
Disposé, vraisemblablement dès 1851, sur l’allée nord d’Apollon au Grand Canal.
Conservé depuis 1926 en réserve à Versailles, à l’état fragmentaire.
Aujourd’hui conservé à la Petite écurie.

Œuvre partiellement antique dont la tête a probablement été remplacée entre 1851 et 1855 par celle de la statue de Bacchus (MR 113), refaite en 1853 par Jean Bernard Duseigneur.
Poitrine, mains, genoux et jambes restaurés, deux bras, tronc, pouce et index de la main gauche refaits, vraisemblablement entre janvier et mars 1855.
Œuvre visible, apparemment complète, au second plan sur une photographie d’Alphonse Davanne prise vers 1855.
Entier à l’exception du bras droit, de la main gauche, des genoux, de la feuille de vigne et d’une pièce sur la poitrine sur une photographie d’Alexandre Bourdier.
Pièce au tronc d’arbre mentionnée manquante en février 1893; note portée en marge indiquant que l’œuvre est « inutilisable, à remplacer ».

Lettre de Laborde au comte de Nieuwerkerke du 27 mars 1851.
État des restaurations en cours d’exécution, [24 mars 1855].
État des sculptures des jardins des résidences impériales, 1863-1864, p. 18.
Liste des restaurations à exécuter aux sculptures des jardins de Versailles et Trianon, 20 février 1893.