Caracalla, dit à tort Pyrrhus
Caracalla, dit à tort Pyrrhus
Buste d’après l’antique
MR 2617
inv. 1850.8450
Marbre
H. 70 cm.
Œuvre disparue
Inventaire de 1707 : « Un buste de marbre blanc représentant Pyrrus, de deux pieds six pouces jusqu’à l’extrémité du casque; ce casque est orné d’un dragon ailé en cime, au quel manque la teste, et le buste est monté sur une draperie de marbre noir, en manière de frange, qui tombe sur l’extrémité de l’épaule gauche, et posé sur un pied d’ouche ».
Inventaire de 1722 : « Un buste idem [de deux pieds de haut sur un pied 9 pouces de large], dont le corps, qui est envelopé d’un morceau de draperie, est de marbre noir, cassé à l’épaule droite, la tête de marbre blanc, coeffé d’un casque sur lequel est un dragon volant dont la tête est de plâtre. C’est une copie du Caracalla antique, quoyque sur son piédouche de marbre mêlé et de forme quarré soit gravé Pirrus ».
Probablement le buste attesté en 1701 dans les jardins de Marly, dans la Salle des
Bois du côté de Marly, qui avait été disposé à cet emplacement sur ordre de Louis XIV
du 22 août 1699, après retrait de l’un des vestibules du pavillon Royal de Marly,
ou en novembre 1699, en provenance des magasins de Paris ou de Marly ; ce même buste
attesté en 1707, au même endroit, au bassin des Carpes du côté de Marly.
Disposé entre 1711 et 1722 dans la Salle des Olives, le plan de Pierre Lepautre n’indiquant
pas de sculptures dans cette Salle, qui prend ensuite le nom de Salle des Empereurs.
Déposé en novembre 1775, lors du démantèlement de la Salle des Empereurs, dans un
magasin à l’extrémité sud des jardins du Grand Trianon.
Peut-être installé en 1776 à l’Amphithéâtre des marronniers, deux bustes de Caracalla y étant attestés en 1785-1786 et 1788.
Vraisemblablement retiré entre 1788 et 1804, en même temps que la plupart des bustes
qui provenaient de l’ancienne Salle des Empereurs.
Inventorié en magasin à Versailles par l’inventaire des Musées royaux sous le nom
de Pyrrhus, avec une hauteur de 70 cm.
Inventorié en 1850 en magasin à Versailles, rue de la Chancellerie.
Aujourd’hui non localisé.
Tête du dragon mentionnée manquante par l’inventaire de 1707 et en plâtre par celui
de 1722, qui précise que le buste est cassé à l’épaule droite.
Peut-être le buste de Caracalla, localisé à l’Amphithéâtre des marronniers, auquel plusieurs morceaux de draperie
et de lambrequins et une oreille sont signalés en 1788 à rétablir et la tête, « trop
penchée sur l’épaule », à replacer.
Signalé à restaurer par l’inventaire des Musées royaux.
Inventaire des sculptures, 1707, p. 580 (Pyrrus).
Inventaire des sculptures, 1722, p. 135.
État des sculptures des jardins de Trianon, janvier 1775.
État des effets déposés en novembre 1775 sur ordre de Hazon, 22 décembre 1775.
État des restaurations à faire aux sculptures en marbre des jardins de Versailles
et Trianon par Dupré en 1785-1786.
Description par Durameau, 1787, p. 166-167 (non désigné).
État des restaurations à faire aux sculptures de Versailles et de Trianon par Dejoux
en 1788.
Inventaire des Résidences, [1814-1832], p. 30.
Contant de La Motte, 1783, Trianon, no 29.
Piganiol de La Force, 1701, p. 378 (Pyrrhus).
Piganiol de La Force, 1707, p. 403 (Pyrrhus).
Dezallier d’Argenville, 1779, p. 159 (non désigné).
Thiéry, 1788, t. II, p. 432.
Benech, Castelluccio, Mabille, 1998, pl.6 et p. 222.
Maral, Pasquier, 2018, p. 107, 114 et 118.
Bresc-Bautier, 2019, p.47-48 et p.434-438, cat.134 (œuvre en rapport).
Index iconographique :
Caracalla ; Dragon ; Pyrrhus
Cette sculpture appartient à l’ensemble :
Salles vertes
Étapes de publication :
2021-07-21, publication initiale de la notice rédigée par Alexandre Maral et Cyril Pasquier
Pour citer cet article :
Alexandre Maral et Cyril Pasquier, Caracalla, dit à tort Pyrrhus, dans Catalogue des sculptures des jardins de Versailles, mis en ligne le 2021-07-21
https://sculptures-jardins.chateauversailles.fr/notice/notice.php?id=1149