Vase à panse ceinte de têtes de bélier

France-xvii^e ou xviii^e siècle

Vase, orné d’un tore de lauriers sur la moulure supérieure, dont la panse, ornée d’un cep de vigne en partie supérieure et de feuilles de refend en partie inférieure, est ceinte de quatre têtes de béliers jointes par les cornes. Le pied, circulaire, est orné de feuilles d’eau tombantes.

Disposé entre 1801 et 1804 sur la tablette méridionale du parterre du Nord, à l’angle sud-ouest.
Protégé entre septembre 1939 et avril 1941, dans le cadre de la défense passive, probablement à l’intérieur de l’Orangerie ou dans une tranchée creusée dans les jardins.

Deux parties de cornes de bélier entrelacées refaites en février 1831 par Jean-Baptiste Beaumont.
Quatre cornes mentionnées en octobre 1850 à refaire.
Important fil horizontal traversant déjà le vase à la fin du xix^e siècle.

Un dessin conservé à Berlin (Kunstbibliothek, Hdz 3619) représente un vase semblable, avec quelques variantes : festons rejoignant les têtes de bélier et branche de vigne plus fournie.
Deux vases similaires au jardin du Luxembourg, au pourtour du bassin, encore en place, sont reproduits par Michel-Antoine Garreau en 1817 (Garreau, 1817, p. 160).

Garreau, 1816, p. 80 (attr. à Hurtrelle).
Inventaire des sculptures des jardins de Versailles, [1819].
Mémoire de sculpture par Beaumont, 5 mars 1831.
Estimation des travaux de restauration des sculptures de Versailles et Trianon, 9 octobre 1850.
Mémoire de transport d’œuvres d’art par Gougeon, 1^er mai 1941.