Olympia abandonnée, dite aussi la Pologne enchaînée

Antoine Étex (1808-1888)

Statue représentant une femme, nue, la tête renversée regardant le ciel. Elle est couchée sur le flanc gauche, la jambe droite étendue et la gauche fléchie et couverte d’un drapé, sur lequel elle repose, tombant sur la terrasse. Elle s’appuie sur l’avant-bras gauche et tend le bras droit dont la main est posée, ouverte, sur la terrasse. Une chaîne sur la terrasse est attachée à son poignet droit.

Exposée au Salon de 1842.
Acquise le 20 mai 1842 par l’État pour 8000 francs.
Attestée en 1848 en magasin au Louvre.
Inventoriée en 1850 en magasin à Trianon.
Disposée en juillet 1850 dans les jardins du Grand Trianon, sur le parterre des Marronniers.
Transférée dans l’antichambre des appartements du Grand Trianon, selon une lettre du 30 janvier 1851.
Attestée à partir de 1852 dans le salon Rond du Grand Trianon.
Aujourd’hui présentée à l’intérieur du château de Versailles, dans l’attique nord.

État des commandes et acquisitions aux artistes vivants, 1831-1841, p. 99.
Pièces relatives au projet de placement d’Olympia à Versailles, mai-septembre 1848.
Lettre du comte de Nieuwerkerke à Debay du 16 juillet 1850.
Rapport du 21 juillet 1850.
Correspondance des conservateurs du musée de Versailles, 1848-1852 et 1877-1878, p. 45 (Lettre d’Eudore Soulié à Léon de Laborde, conservateur au musée du Louvre, du 30 janvier 1851).