Vénus anadyomène et Amour tenant une coquille

France ou Italie-xvii^e siècle

Statue représentant une Vénus nue, posant sur la jambe droite, la jambe gauche fléchie, la tête tournée vers son épaule droite. Elle porte une draperie en écharpe passant sur le haut de sa cuisse gauche en couvrant son sexe. Elle presse, en la tenant de ses deux mains, sa chevelure qui tombe jusqu’au niveau de sa taille. Son pied gauche repose sur la gueule d’un dauphin derrière lequel se tient un Amour, qui appuie sa tête contre la hanche gauche de Vénus, lui présentant dans sa main gauche une coquille.

Connue seulement par une gravure de Pierre Lepautre, datée de 1679, qui représente l’œuvre au bosquet de la Salle des antiques, sur un piédestal surmontant une vasque au centre du bassin oriental relié au canal.
Peut-être retirée avant 1681, l’œuvre n’étant pas attestée par le guide de Combes, ou entre 1681 et 1686, l’œuvre n’étant pas inventoriée en 1686.
Aujourd’hui non localisée.

Inspirée de la Florence sortant des eaux (représentée sous les traits d’une Vénus) de Jean de Bologne, conservée dans le jardin de la Villa Medicea La Petraia près de Florence.
Une fonte moderne, vraisemblablement exécutée à partir de la gravure de Pierre Lepautre, est conservée au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon (MV 7644).